Star Wars : L' Holocron Yoda
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Les Couloirs de la Force (Prologue et Chapitre 1)

Aller en bas

Les Couloirs de la Force (Prologue et Chapitre 1) Empty Les Couloirs de la Force (Prologue et Chapitre 1)

Message par Noremak Dim 25 Fév - 0:00

Les Couloirs de la Force (Prologue et Chapitre 1) Couloi10


Odi-Zan (sur Manuscrits : l'Univers Fan-Fictions) a écrit:A l'origine, cette histoire est le scénario d'un fanfilm qui n'a jamais et ne verra proabablement jamais le jour. Mais comme l'histoire était potable, j'avais décidé de la romaniser. Néanmoins, ayant le scénario entier (pratiquement) et du temps manquant devant moi, je ne préfère pas la continuer dans l'immédiat. Surtout que j'ai, ô combien^^, des fanfics à poursuivre puisque j'en entamme beaucoup trop !


Alors que le destin de la galaxie s’apprête à remuer de nouveau, près de deux milles trois cent ans avant la célèbre Bataille de Yavin, la galaxie est sous une sombre emprise. Cette emprise, loin d’être localisée, s’est rapidement étendue à travers tous les secteurs des mondes connus d’une galaxie lointaine, très lointaine. Les puissances régissant l’équilibre spatiotemporel sont, et depuis toujours, en conflit perpétuellement déroutant. Aussi effarant que cela puisse paraître, l’instance assurant la cohésion des corps dans l’univers était anormalement, de manière inaccoutumée, divisée. Bien qu’étant née d’un tout unique et mystique, la Force a dévoilée à ses adeptes ses côtés obscurs et lumineux.
De tout temps, les plus ambitieux d’entre ces initiés s’aventurent sur les pentes acérées du Côté Obscur, choisissant la facilité à la raison, le désir à la préservation d’autrui… le pouvoir à la sagesse. Ces êtres sont nommés communément les Seigneurs Sith, maîtres incontestés des attraits maléfiques de la Force. Ceux-ci même, contrôlent à présent la galaxie, saupoudrant les systèmes de leur régime dictatorial et ténébreux. En cette heure sombre, aucun mouvement n’est plus suffisant pour s’opposer à leur supériorité. La réalité n’est que bien trop juste : ils ont un trop grand pouvoir.
L’histoire ne mentionne, cependant, pas seulement les Sith. Il fut un temps où les garants de la paix, des êtres sensibles à la Force et servant son Côté Lumineux, protégeaient la République Galactique. Ces Jedi ont néanmoins disparus devant l’écrasante victoire des Seigneurs Sith. Face à l’immensité de leur potentiel malfaisant, les Jedi s’exilèrent et les rumeurs croulèrent selon lesquelles leur Ordre noble avait totalement disparu. Or, aucune légende, aussi vieille soit elle, ne décrit la fin, quelle qu’elle soit, de ces gardiens. Non, les Jedi sont protégés par leur enseignement et l’intelligence caractéristique de leur communauté. C’est en se cachant qu’ils espèrent concocter le plan ultime, visant à anéantir l’imposant piédestal des Sith.
Ainsi, il est quelques fois question de Maraudeurs Jedi ; des missionnaires clandestins recrutant de jeunes Jedi dans l’Empire des Sith. Mais, si le but ultime était réel ? Si les deux camps connaissaient le moyen de détruire l’autre Ordre ? La quête des Jedi ne fait que commencer, réussiront-ils à renverser les Sith ?

Tout est une question de Couloirs…
Encore faut-il choisir le bon chemin de la Force !



CHAPITRE PREMIER
Route Commerciale de Perlemia, à X année-lumière de Corellia.

Le Wanderer Shopkeeper naviguait mollement dans l’espace, guidé par le pilotage automatique des marchands. Les étoiles, si éloignées, semblaient dormir paisiblement, aucunement dérangées par la traversée du navire commercial aux abords des Mondes du Noyau. Le profil extravagant de l’appareil ne diminuait pas sa vitesse de croisière, dans le fascinant vide spatial. Cela devait faire trois jours que le convoi sillonnait l’espace, respectant le tracé invisible de la voie marchande de Perlemia. Reliant Quermia et Troiken à Coruscant, la Capitale, elle traversait la galaxie de son bord extrême est au centre.
Après une halte passagère à Taanab, le croiseur marchand avait repris la route dirigée vers Arkania, et plus loin, Coruscant. Jusqu’à présent, aucun évènement ne vint jamais perturber la monotonie de la transaction, pour le plus grand bonheur de l’insidieux capitaine du Wanderer Shopkeeper. Soudain, une corvette d’allure Corellienne gagna peu à peu le niveau du vaisseau marchand. N’étant plus en Hyperespace pour vérifications techniques usuelles, le Wanderer Shopkeeper pouvait aisément être abordé. C’était, d’ailleurs, un gros risque pour les marchands. De nombreux convois avaient été, jadis, attaqués et pillés par des pirates de l’espace. Mais heureusement pour le capitaine Mallrow Babikk, originaire de Malastare, l’appareil corellien n’était pas le chasseur stellaire d’un mercenaire mais d’un simple contrebandier qui, de plus, avait été engagé par le capitaine en personne pour fournir de la marchandise de contrebande. En effet, en ces temps difficiles, l’approvisionnement était rude, même pour d’illustres commerces.
 — Ici le Rapace Reactor au Wanderer Shopkeeper, demande l’autorisation d’arrimer la corvette à votre navire, annonça soudain la voix d’un jeune homme, depuis le cockpit du vaisseau corellien.
 — Contrôle du Wanderer Shopkeeper au Rapace Reactor, nous vous demandons de patienter pendant la phase de vérifications, lança un homme depuis son poste d’observation du navire commercial.
La corvette volait dans les traces du Shopkeeper, révélées par de pâles lueurs bleutées.
Dans celle-ci, un moniteur grésilla, annonçant précocement la transmission d’une communication.
 — Contrôle du Wanderer Shopkeeper au Rapace Reactor, autorisation confirmée. Dirigez-vous au hangar CC-206.
 — Ça marche !
Un panneau latéral s’ouvrit sur le flan gauche du vaisseau exportateur, dévoilant les lignes d’un hangar qui se dessina nettement au fur et à mesure de l’avancée de la corvette.
Le pilote fit entrer son appareil par l’ouverture pittoresque ; minuscule devant l’immensité du navire commercial.
Il déclencha les aérofreins et sortit les trains d’atterrissage. Le véhicule s’immobilisa dans un ronflement inaudible et le pilote coupa le moteur. À l’opposé du véhicule de transport de contrebande, un sas s’ouvrit dans un sifflement aigu accompagné d’une vague de vapeur.
Au sommet de la rampe, il y avait une paire de bottes noires et flamboyantes que portait une silhouette plutôt grande. Le pilote descendit la pente, posé et confiant, et se dirigea, un datobloc à la main, vers un personnage debout, à l’entrée du hangar.
 — Je suis le Capitaine Rel du Rapace Reactor, je viens pour la cargaison commandée par Babikk.
Il activa l’écran de son databloc et afficha les données légales de la transaction qu’il montra à son interlocuteur.
 — Cela semble correct. Mais je vous imaginais nettement plus vieux que vous ne l’êtes en réalité, annonça l’alien, un vieux Dug, dans sa langue.
La traduction en langage Basic, dialecte universel de la galaxie, s’afficha sur l’écran de l'outil du contrebandier.
 — Je vous assure que je suis bien Rel en personne, confirma t-il.
Mais quelque chose clochait, le contrebandier l’aurait parié. Le visage étiré du Dug semblait dissimulé un air de jubilation. Rel ne comprenait pas, mais sentait le danger.
 — Les crédits, j’ai pas qu’ça à faire ! dit-il alors, pointant son blaster vers l’individu.
Le pilote avait dégainé son blaster avec tant de vitesse et le pointait sur lui avec tant de conviction que le Dug en fut déstabilisé. D’ordinaire coriace et malveillant, l’alien percevait la volonté de son adversaire. Pourtant, il savait que le jeu en valait la chandelle. Au lieu de donner des crédits, il allait pouvoir en récupérer beaucoup plus et se forger, d’un même coup, la renommée d’un cruel mercenaire. Il compara à nouveau le visage du contrebandier à celui de son databloc et fut frappé, encore une fois, par la ressemblance parfaite entre les deux personnes. Il glissa le pied, lui servant de main humaine, à la ceinture dans le but de dégainer son arme. Mais à peine eut-il le temps d’effleurer son pistolaser que le rayon meurtrier du contrebandier corellien lui frappa la poitrine. Il tomba sur le sol lisse et graisseux du hangar CC-206, lâchant dans sa chute le databloc personnel.
Le corellien regarda autour de lui avant de se pencher sur le dispositif. Une représentation de lui était publiée sur le réseau des communications HoloNet. Le texte accompagnant l’holophotographie mentionnait sa capture vivante à plus de six cents milles crédits. Le corellien recula d’un pas, effaré, laissant tomber l’appareil au sol.
 — Tu as beaucoup de valeurs… hein… cor…corellien ! Argh… mais tu ne t’en sortiras pas, prononça le Dug, agonisant.
Il sortit soudain un boîtier contenant un unique bouton. Et lorsque Rel prit enfin conscience de la situation, le Dug pressa le bouton et une alarme retentit dans tout le hangar. Après un dernier sourire, le Dug expira son dernier souffle, arraché par le nouveau rayon laser que le corellien lui flanqua dans les côtes.
Devant la rampe du Rapace Reactor, une silhouette se dessina. Il s’agissait d’un rodien, un être à la peau verte et rugueuse et aux yeux noirs et globuleux. En réalité, cet homme était le copilote du jeune corellien.
 — Ozan ! Qu’est-ce qu’il s’est passé ? cria t-il dans sa langue.
Ozan Rel, le contrebandier corellien, haussa les épaules.
 — Il voulait ma peau, j’ai pas eu le choix.
Rel se pencha sur le cadavre du Dug et lui retira quelques crédits bien mérités.
 — Partons d’ici maintenant, avant que la sécurité ne rapplique ! conseilla t-il.
 — Impossible, les issues des hangars ont été verrouillées suite à l’activation de l’alarme !
D’ailleurs, cette dernière résonnait encore dans la vaste pièce, alors que les deux équipiers établissaient un conseil de guerre.
 — À la bonne heure ! Je crains que nous devrions abandonner momentanément le vaisseau, proposa le corellien.
Le rodien acquiesça et ils se précipitèrent vers une sortie. Ozan Rel prit au passage le databloc du Dug et le conserva dans sa veste épaisse en synthécuir. Alors qu’ils gagnaient l’issue de secours, la porte s’ouvrit subitement, sans prévention.
Une unique silhouette barrait le passage et le corellien tira plusieurs salves instinctivement. Mais, aussi étrangement que cela pût paraître, les traits furent renvoyés sans difficulté par une prodigieuse lame d’énergie lumineuse. Un sabre laser !
Ozan Rel abaissa son arme, abasourdi. Devant lui, une personne d’imposante stature, vêtue d’une épaisse cape sombre à la longue capuche recouvrant son visage, fit signe à son équipier.
 — Laisse-le nous dire ce qu’il a à annoncer, Ozan, avisa le rodien.
Le contrebandier hocha la tête.
 — Que voulez-vous ?
L’homme se redressa, dévoilant ainsi un visage aux striures et tatouages impressionnants. Derrière son air serein, il intervint gravement :
 — Je peux te faire sortir d’ici Ozan Rel. Retrouve moi dans une heure à la cantina, dit-il de sa voix de ténor.
Cependant, le jeune contrebandier n’était pas dupe. Il ne s’était jamais laissé amadouer par de telles promesses, surtout lorsqu’une alarme retentissait et que sa tête était mise à prix. Situation combinée qu’il n’avait encore jamais vécue, à vrai dire.
 — Je ne pense pas pouvoir vous faire confiance Sith ! siffla t-il.
Le Jedi esquissa un sourire en coin.
 — Non, je ne suis pas un Sith. Au contraire…
Une illumination traversa le corellien.
 — Vous êtes un des Maraudeurs Jedi ?! demanda t-il, épaté, sans vraiment attendre de confirmation.
Le Jedi fit un signe positif de la tête.
 — Et je suis donc le seul à pouvoir t’aider. R’appelles t’en, si tu veux sortir, rendez-vous dans une heure à la cantina.
Puis il s’éclipsa en un éclair. Ozan Rel scruta son copilote.
 — Il t’avait fait un signe toute à l’heure. Tu le connais ? s’enquit-il.
 — Pas le moindre du monde, Ozan.
Ce dernier regarda dans le vague.
Apparemment, le Jedi ne tenait pas à ce qu’on les voie ensemble à cet instant, ou bien il était peut-être trop dangereux de faire route côte à côte. Quoi qu’il en soit, Ozan devait impérativement retrouver cet homme à la cantina, une heure plus tard. Il serait, probablement, le seul à pouvoir le sortir de ce pétrin et lui expliquer le pourquoi du comment de cette affaire qui le prenait au dépourvu.
Ozan Rel et son équipier rodien se lancèrent à l’assaut du dédale de couloirs du niveau 2 du Wanderer Shopkeeper.
Noremak
Noremak
Membre
Membre

Nombre de messages : 94
Age : 34
Date d'inscription : 15/02/2007

Holo Pass (carte identité)
Faction: Aucune Faction - Neutre
Grade:
Les Couloirs de la Force (Prologue et Chapitre 1) Left_bar_bleue10/10Les Couloirs de la Force (Prologue et Chapitre 1) Empty_bar_bleue  (10/10)

http://manuscrits.actifforum.com

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser